Interview Direct News au salon e-com 2017

30 août 2017 par
Interview Direct News au salon e-com 2017
Lazhar Cader

Découvrez l’interview de Cédric Ricou, CEO. Il présente emaloja International, la solution “clé en main” pour le e-commerce.

Sébastien Llorca présente Smartear au salon ecom 2017 de Genève.

Michel Robadin : Avec nous Cédric Ricou, qui est le CEO d’emaloja, avant de parler de votre entreprise, parlez du salon en général, qui est un salon qui extrêmement important aussi bien pour les suisses que pour les Français.

Cédric Ricou : Tout à fait, le salon e-commerce, C’est un salon de grande qualité, avec des participants de grande compétence, tout ceci est très bon pour Genève, pour la région transfrontalière, étant donné que ça dynamise tout ce qui est digital et le numérique dans le bassin lémanique.

Michel Robadin : On va parler évidemment de ce que vous faites. emaloja, on le voit sur ces images, dans votre stand. Avant d’en parler de ce que vous faites, votre métier, votre travail, revenons sur ce sigle, c’est un sigle qui nous dit quelque chose. Ça ressemble un peu à ce nouveau jouet pour les enfants avec le nom Maloja, évidemment pour tous les Suisses qui ont la chance d’aller dans les Grisons, il y a évidemment avec gros rapport avec qui se passe dans les Grisons.

Cédric Ricou : Tout à fait, Maloja d’abord, est un petit village des Grisons, mais c’est surtout un vent. Un vent, et notre logo est un anémomètre, qui permet de mesurer le vent. 

Michel Robadin : Alors qui a copié qui ? on le retrouve, on l’a dit, au niveau des enfants. Ça ressemble comme 2 gouttes d’eau, il aurait fallu peut-être protéger le truc Cédric, ou il aurait fallu être avant les autres. Non, on ne peut pas être partout.

Cédric Ricou : On a été visionnaire, puisqu’on l’a créé nous en 2008, 2009, et maintenant il a un peu de succès.

Michel Robadin : Alors, vous avez plusieurs cordes à votre arc. On va pas forcément en parler aujourd’hui parce que vous faites beaucoup de choses par rapport à vos activités. Si on parle d’emaloja, c’est quelque chose de créé, depuis les années plus ou moins les années 2008. En quoi cela consiste exactement, on le voit déjà c’est déjà assez explicite votre stand.


Nathaly et Delia au stand d'Emaloja lors du salon e-com 2017.
Le stand d'emaloja tenu par Nathaly et Delia.

Cédric Ricou : emaloja est international. C’est une société qui propose une solution clé en main, de la création du site e-commerce jusqu’à la livraison finale en passant par tout ce qui est l’activité logistique, dans nos entrepôts qui sont à Genève et en France voisine. Avec cette solution, ça permet ainsi d’avoir une solution totalement intégrée, et ça décharge passablement l’entrepreneur qui…, l’activité est facilitée par la prestation. 

Michel Robadin : Éric, pour schématiser, pour caractériser le produit, on peut dire que ça ressemble à un peu à un petit Amazon, on peut le dire comme ça. 

Cédric Ricou : Alors tout à fait on est dans la même démarche qu’Amazon, mais ceci au niveau helvétique et au niveau européen. 

Michel Robadin : Et puis il y a un groupe qui existe, c’est un groupe également e-commerce, c’est ça, suisse ? 

Cédric Ricou : On est assez actif dans l’e-commerce, on a créé sur Linkedin un groupe qui s’appelle e-commerce suisse. Vous pouvez nous retrouver, et on peut tout à fait échanger, et surtout constater que le marché suisse est devenu mature en termes de e-commerce, et se développe de façon exponentielle. On parle de 15 à 20% de croissance chaque année.

Michel Robadin : Cédric Ricou, on le voit. Il y a beaucoup de stands, on est entouré forcément de stand. C’est le but de ces foires. Il y a de la concurrence dans ce vous faites ? 

Cédric Ricou : Alors, on a eu une certaine concurrence…, enfin, une solution intégrée comme la nôtre, on est pas nombreux en Europe à la proposer. Dans l’activité logistique effectivement, on a quand même quelques concurrents. Mais nous restons une entreprise qui a une histoire, de près de…, avec la logistique, de près de 30 ans. Donc on a un certain savoir-faire.

Michel Robadin : Vous avez une petite longueur d’avance sur les autres. Ce n’est peut-être pas à vous de le dire, mais moi je le dis parce que c’est certainement un petit peu le cas. Cédric Ricou, on va s’intéresser peut-être à quelque chose qui vous touche un peu de près, on va s’intéresser à cette invention. C’est justement cette invention. Vous allez le voir qui est une invention, qui comme toutes les inventions, du reste, qui nous manquaient. Ça s’appelle Smartear.

Cédric Ricou : Alors, Smartear

Michel Robadin : Smartear, plutôt en anglais. Effectivement Cédric, vous être le représentant pour la Suisse. En 2 mots, qu’est-ce qui vous a poussé à vous intéresser, on va le voir, à cet objet ?

Cédric Ricou : On est le distributeur pour la Suisse. Ce qui nous a fortement intéressé, c’est un projet d’une équipe de jeunes, qui a un projet de Bachelor, et qui est d’une pertinence et de plus en plus utiles de nos jours malheureusement.



Les lumières SmartEar
Une technologie qui transforme le son en lumière.

Michel Robadin : On va s’intéresser au concepteur de ce projet. Vous allez voir ça sent bon la méditerranée, la France, Nice, la Côte d’Azur. Bonjour Sébastien Llorca. Merci beaucoup de nous recevoir. Sur ce stand, on aura compris pourquoi, parce que vous êtes partenaire en tout cas pour la Suisse. Sébastien, présentez-nous votre projet, totalement novateur.

Sébastien Llorca : Bonjour à tous. Alors le projet Smartear est destiné aux personnes sourdes ou malentendantes. Donc, le but est en faire de leur faire voir les sons. C’est-à-dire que l’idée est d’associer chaque son à une couleur dans le but prévenir les personnes sourdes de ce qui se passe autour d’elles. Donc on a défini un certain nombre de code couleur. Notamment, si l’alarme incendie se déclenche, ça va flasher en rouge, si le bébé pleure ça va sonner en violet, si quelqu’un sonne à la porte ça va flasher en bleu, etc., etc. L’idée c’est que ce boitier, muni du micro va écouter en temps réelle tout ce qui se passe dans l’habitat, et va le retranscrire sous forme de signaux luminaux, sur les petits boitiers portatifs que vous voyez ici, ou également sur le smartphone de la personne sourde. Dans le but de la prévenir de ce qui se passe autour d’elle. Donc en fait l’idée, c’est vraiment d’associer chaque son avec une couleur.

Michel Robadin : Alors, c’est un, on l’a dit tout à l’heure, mais on peut en reparler, vous avez été déjà honoré à plusieurs reprises. Quel invention Sébastien !

Sébastien Llorca : Exactement, on a été primé 3x au concours Lépine, on a eu le prix national de la propriété intellectuel, on a également eu le prix du handicap de la ville de Paris et aussi la médaille d’argent, ce qui montre qu’on a réussi à faire un produit destiné aux personnes sourdes et qui réponde énormément à leurs besoins.

Michel Robadin : Aujourd’hui, Sébastien, on commence la commercialisation. Comment est-ce que ça se passe concrètement ? On en trouve déjà ?

Sébastien Llorca : Alors, là on a commencé. On a fait déjà une première présérie d’une cinquantaine de produit sur le secteur France. Et là, on se lance également sur le territoire helvétique, puisqu’on a fait la soirée de lancement sur Genève, le 3 mai dernier. Et on travaille avec M. Ricou et la société emaloja pour la distribution du SmartEar sur le territoire suisse.

Michel Robadin : Alors très important, en tout cas, au niveau suisse. Ce SmartEar va être remboursé par les assurances.

Sébastien Llorca : Exactement, alors ce qu’on a réussi à mettre en place. C’est l’Assurance Invalidité prend en charge le dispositif. Ce qui permet d’avoir une utilisation pour l’ensemble de, pour beaucoup de personnes.

Michel Robadin : Merci beaucoup Sébastien d’avoir été avec nous. Et bonne suite. Vous avez encore beaucoup d’inventions comme ça dans la tête, ou non quelque chose d’autre pour bientôt ?

Sébastien Llorca : Le prochain projet sera pour les personnes aveugles. On sera en train de développer un autre produit pour les personnes en déficience visuelle. Nous, notre société, l’esprit de la société, c’est de couvrir tous les handicaps. Donc l’idée, c’est de vraiment de pouvoir au maximum faire bénéficier des nouvelles technologies aux personnes qui sont dans le besoin.

Michel Robadin : Vous, comme jeune en pleine santé visiblement, qu’est-ce qui vous a poussé à rechercher pour des gens qui on moins de chance que nous finalement. C’est votre entourage peut-être des gens qui étaient à votre côté, qui n’avaient pas la chance d’être valides.

Sébastien Llorca : Exactement, moi, j’avais eu l’exemple d’une tante qui vivait seule, qui malheureusement était déficiente auditive, et qui n’avait pas forcément de moyens technologiques pour pouvoir pallier son handicap. Donc l’idée était de se dire que maintenant grâce aux nouvelles technologies on peut vraiment pallier un certain nombre de problème. Donc l’idée est de couvrir un maximum de handicaps grâce à ces nouvelles technologies.

Michel Robadin : Merci beaucoup Sébastien. Voilà, 2 noms à retenir de ce salon e-com. Vous l’aurez compris. C’est emaloja pour commencer avec Cédric Ricou, qu’on a le plaisir d’avoir à notre micro. Et puis également SmartEar. En tout cas une belle invention qui nous vient du sud de la France et qui s’adresse, vous l’aurez compris, qui s’adresse aux sourds et aux malentendants.

Nous sommes disponibles pour discuter de votre projet e-commerce. 

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Interview Direct News au salon e-com 2017
Lazhar Cader 30 août 2017
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